
Un grand silence encore. Puis, il me regarde, et je sens ses yeux qui, jusqu'au fond de moi, par delà moi, jusqu'au fond de l'avenir, m'éblouissent. Il a un grand sourire résigné. - Un autre fera ce que je n'ai pu faire... je ne suis, peut-être, que le primitif d'un art nouveau. Puis, une sorte de révolte effarée le traverse. - C'est effrayant, la vie ! Et comme une prière, dans le soir qui tombe, je l'entends qui, plusieurs fois, murmure : - Je veux mourir en peignant...
mourir en peignant...