
" Jamais la France n'avait paru si triste qu'à l'automne 2005. Cet état eût pu s'améliorer sans peine si la perspective d'un règne qui n'en finissait pas n'avait paru très longue. D'ordinaire le pouvoir se concentrait où était la puissance. Cette fois la puissance avait disparu, le pouvoir avec elle ; un quadrilatère de pierres grises les remplaçait. Il semblait vide. C'était le Palais de l'Elysée...
" Ainsi débute ce roman de politique fiction d'une drôlerie, d'une poésie et d'une rosserie incomparables, où se reconnaît le coup de griffe unique de Manicamp.